Les méthodes d’extraction de l’or par le mercure, le cyanure ou autres sont très dangereux pour l’environnement, les mineurs et la population. En effet, l’industrie aurifère doit s’activer et mettre en place des solutions ou des nouvelles méthodes plus écologiques qui tiennent compte de ces inconvénients. Certes, l’or est un secteur prometteur et qui rapporte de l’argent. Mais, nous devons aussi prendre soin de notre planète, protéger les habitants et notre environnement. À quoi ça sert d’être d’être attirer par l’appât du gain, si tout autour de nous tout est sale, pollué et que l’avenir de nos enfants est en péril. A bon entendeur ! De nombreux chercheurs travaillent activement sur des solutions plus écologiques pour extraire l’or ou purifier les eaux contaminées. Quelles sont les différentes solutions connues ? Quelles sont les différentes méthodes qui nous permettraient de moins extraire l’or ?
Extraction de l’or : nouvelles solutions et méthodes plus écologiques
Méthodes d’extraction de l’or par défaut
1. Mercure
L’ industrie aurifère utilise le mercure pour extraire l’or contenu dans le sable des rivières. Pour obtenir l’or pur, on chauffe ses agglomérats à forte température pour que le mercure s’évapore. Le problème est que les vapeurs toxiques du mercure s’évaporent et contaminent ainsi l’air et nos cours d’eau. Le résultat est catastrophique pour l’environnement, les populations et la santé. Les animaux, les hommes inhalent ces vapeurs toxiques, des matières toxiques se déversent dans les lacs et les cours d’eau. Tous ceci finit sur notre chaîne alimentaire.
2. Cyanure
Le processus de cyanure ou sels de l’acide cyanhydrique est standard dans l’industrie aurifère. On plonge l’or extrait dans les différentes exploitations, dans une solution aqueuse le Cyanure. Mais, le cyanure est un produit chimique hautement toxique. Le résultat est que l’or se dissout dans cette solution cyanurée. Mais, pour l’homme, le cyanure l’oxygène de circuler dans le sang et conduit à la mort.
Solutions alternatives dans l’industrie aurifère
L’industrie aurifère doit faire un effort très important pour financer la recherche, afin de trouver des solutions qui permettraient aux populations de vivre dans un monde beaucoup plus sûr. Ils ont pour responsabilité de faire tout leur possible à trouver des solutions plus écologiques dans leur domaine d’activité. Ils ont un devoir de responsabilité pour les millions de miniers qui vont chercher l’or dans les mines, mais aussi envers les animaux, l’environnement et nous-même. L’industrie aurifère brasse des millions, ils ne seraient que plus juste qu’ils investissent dans la recherche pour trouver des nouvelles solutions pour faire vivre leur activité.
- Solution 1 : Fécule de maïs permet d’extraire l’or
Dans la cuisine, on utilise régulièrement de la fécule de maïs. Grâce à lui, l’avenir de l’or pourrait être plus sur et moins dangereux pour les nombreux travailleurs dans les mines. Jusqu’à présent, il n’ y avait pas de solutions écologiques pour faire face à l’industrie aurifère. Mais, des chercheurs de la Northwester University ont rectifié le tir. En effet, ils ont découvert, par un simple hasard, que l’amidon de maïs est tout aussi efficace que le cyanure ou le mercure, pour l’extraction de l’or.
Par une heureux hasard, un chercheur post-doctorat Zhichang Liu voulait mélanger deux solutions aqueuses. Zhichang avait mélangé un dérivé d’amidon de maïs avec du sel d’or dissous. Plus précisément, le premier tube d’essai contenait une sorte de sucre “l’alpha-cyclodextrine” , qui résultait de la dégradation de l’amidon avec une bactérie, avec un autre tube d’essai rempli d’or. Surprise, de minuscules aiguilles se sont formées. Zhichang fut attristé, car il espérait apercevoir des petites structures cubiques, capables de stocker des gaz ou d’autres molécules.
“Au début, j’étais déçu que mon expérience ne produise pas des cubes, mais lorsque j’ai vu les aiguilles, j’ai voulu en apprendre plus sur leur composition“, explique le chercheur Zhichang Liu dans un communiqué diffusé par son université. Cette étude a été publié dans la revue Nature Communications.
“Zhichang est tombé sur la formule magique pour isoler de l’or de n’importe quoi d’autre de manière écologique“, estime Fraser Stoddart qui a encadré les recherches.
En passant de la tristesse à la joie, le chercheur Zhichang Liu venait de trouver la formule miracle et écologique d’extraction de l’or. Ces aiguilles sont un assemblage de 4000 nano fils d’ions d’or, prisonniers par des atomes, de l’eau et de la cyclodextrine.
De plus, les chercheurs ont utilisé cette technique sur un autre mélange contenant le platine ou le palladium. Les molécules de sucre ont réussit à tirer 78 % d’or et de gauche l’autre métal. Ils travaillent pour purifier l’or avec des petites perles contenant du zinc, de l’or, du cuivre ou de l’argent.
Voici une représentation schématique de la structure en forme d’aiguille :
1) Remplacement du cyanure par la fécule de maïs
Ce dérivé d’amidon extrait l’or du minerai, de façon plus écologique. On remplace le cyanure en utilisant l’amidon issu du maïs pour extraire le métal lourd.
2) Utilise cette technique pour dissocier le métal précieux des déchets électroniques
Cette technique magique est très efficace pour séparer le métal précieux des déchets électroniques.
Les avantages de la fécule de maïs
- produit peu coûteux
- produit abordable
- c’est un composé alimentaire
- pas dangereux pour l’homme
- biodégradable dans la nature
- moyen écologique
- s’appuie sur un dérivé d’amidon non-toxique et pas cher
- dissocie le métal précieux des déchets électroniques
- remplace le cyanure par la fécule de maïs
Le professeur Fraser Stoddart, du Weinberg College of Arts and Sciences, explique : « Nous avons remplacé les réactifs nuisibles (sels cyanurés) par un matériau peu cher et qui respecte l’environnement. »
Ce sont de bonnes nouvelles pour la planète depuis qu’il a fait un 1/3-ounce 18 carats résultats de cycle dans au moins 20 tonnes de déchets et 13 livres d’émissions toxiques, selon les données recueillies par Mother Jones . De plus, ces émissions contiennent £ 5,5 de plomb, 3 livres de l’arsenic, près de 2 onces de mercure et 1 once de cyanure.
Cette solution est surtout employée dans les laboratoires. Mais, les chercheurs s’activent pour intensifier le processus à un usage industriel. Avec un peu de chance, nous aurons peut être trouvé le Saint Graal de l’industrie aurifère. Ce sera une véritable bénédiction pour l’environnement, les nombreux miniers et la population.
- Solution 2 : La méthode Borax pour extraire l’or pour les mineurs à petite échelle
Pour ou contre, le Borax est utilisé pour extraire l’or. Il est la méthode préférée des miniers pour extraire de l’or dans les installations à petite échelle. Il est très utilisé en Philippines. Nous allons essayer d’élucider le mystère Borax. Qu’est-ce que le Borax ? Est-il réellement capable d’extraire l’or ? Comment ? Pourquoi ?
Qu’est-ce que le Borax ?
Le borax est un minerai de Bore, de formule (Na2B4O7•10H2O), qui se produit de l’évaporation des lacs saisonniers. Il est blanc, transparent, indolore, inodore et se compose de cristaux. Connu depuis l’antiquité, sous le nom de bawraq ou en persan boûraq. Dans le ménage, pour la fabrication de l’acide borique ou perborate de sodium, dans les réacteurs nucléaires comme absorbant nitrique, en insecticide, dans la fabrication de l’engrais, du savon, le Borax est sur tous les fronts.
Dans le rapport de l’international Journal of Toxicology, on déclare que borate de sodium et de l’acide borique, à des concentrations de 5%, sont sûrs que cosmeticingredients lorsqu’il est utilisé comme actuellement recommandé (pas dans les produits alimentaires). Cependant, cosmeticformulations contenant sans borate de sodium ou d’acide borique atthis concentration ne doivent pas être utilisés sur la peau du nourrisson ou blessés “.
Le biologiste Dr Shirlee Tan (spécialisé en toxicologie environnementale, de la faune et de la biologie cellulaire et moléculaire ) et le Dr. Christiana Grim sont très favorables au borax. Ils disent que le Borax est sûr à un faible profil de toxicité. Ils ont suggéré pour ceux qui doutent d’aller regarder dans la base de données Skin Deep de l’Environmental Working Group, en regardant les fiches de données de sécurité des matériaux pour les produits chimiques données (ici, c’est un pour Borax ).
Quelle est sa propriété principale ?
La propriété principale du Borax est de faciliter la fonte de tous les métaux. On induit le Borax dans les vaisseaux et les creusets, destinés à faire fondre des métaux précieux, comme l’or et l’argent. L’avantage est que c’est plus sur, plus facile à retirer et avec moins de pertes après la fonte. Le Borax a la propriété de pâlir l’or. C’est pour cela que lorsqu’on utilise le borax, il faut rajouter du nitre ou sel d’ammoniac pour maintenir l’or dans sa couleur naturelle. En prenant garde, à ne pas les mettre tout deux, pour éviter la détonation.
Où et quand le borax est utilisé ?
Historiquement, les premiers gisements, qui ont utilisé le Borax, sont ceux du Tibet. On l’utilise aussi en Iran, en Egypte, en Bolivie, au Mexique, en Argentine, aux Philippines (Benguet région du nord de Manille, pendant plus de 30 ans). La méthode Borax est une technique artisanale de mine d’or. Comme je l’ai dit précédemment, il se base sur le fait que le borax réduit le point de fusion de tous les minerais. 1063°C est le point de fusion de l’or. En ajoutant du borax pour le concentré de minerais lourds, la température de point de fusion diminue. Ce procédé permet aux mineurs de faire fondre l’or de son concentré.
Que pensent les mineurs de cette méthode ?
Cette méthode est considérée comme une alternative sûre contre l’utilisation du mercure.
L’avantage de ce minerai
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- facilement disponible
- peu coûteux
- moins dangereux que le mercure pour les mineurs.
Vous trouverez ci-dessous une vidéo qui montre la méthode pour extraire l’or avec le borax :
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Dans certaines mines, on utilise le borax et le mercure pour extraire l’or. Tout n’est pas encore gagné. Il faut que la recherche poursuive ses études sur le borax, en nous proposant une formule 100 % sur pour extraire l’or. Pour que de nombreux mineurs n’utilisent plus jamais du mercure.
- Solution 3 : L’utilisation d’une bactérie pour produire des pépites d’or
Des chercheurs de la Michigan State University découvrent une bactérie, qui produit de l’or pur. Selon les chercheurs, la bactérie peut survivre dans un environnement toxique et crée 24 carats de pépites d’or par jour. La bactérie metallidurans Cupriavidus a été utilisée dans la production de pépites d’or, tout simplement en l’exposant à de grandes quantités de chlorure d’or. La bactérie engloutie le chlorure d’or et laisse derrière lui de l’or massif. Ceci montre que le déchet d’une bactérie peut être le trésor d’un autre organisme.
“Alchimie microbienne est-ce que nous faisons – transformer l’or de quelque chose qui n’a pas de valeur en un métal précieux solide qui est précieux », a déclaré Kazem Kashefi, professeur adjoint de microbiologie et de génétique moléculaire à l’Université d’État du Michigan.
De plus, les chercheurs de l’université McMaster de Hamilton au Canada, ont également travaillé sur ce sujet. Ils ont étudié la façon dont la bactérie parvient à solidifier l’or liquide.
Ils ont découvert la présence de deux bactéries Cupriavidus metallidurans et Delftia acidovorans ,qui parviennent à survivre , alors que les ions d’or solubles sont normalement toxiques. La Cupriavidus metallidurans était déjà connue des chercheurs pour sa capacité à accumuler d’infimes particules d’or. Par contre le Delftia acidovorans ne fonctionne pas la première bactérie, mais elle solidifie l’or de l’extérieur, sous une forme non-toxique grâce à la molécule «delftibactine A».
La capacité de fabriquer de l’or était déjà connue des chercheurs. Mais, le mécanisme de production de cette molécule était inconnu. Il faut quelques secondes à la bactérie pour fabriquer des nano-particules d’or. La bactérie fait son travail rapidement, à température ambiante et avec un procédé de ph neutre.
La « delftibactine A» très efficace pour produire des particules d’or dans l’industrie.
On espérant que cette méthode, puisse permettre de calmer l’industrie aurifère. Ils ne seront plus obliger d’envoyer des pauvres miniers, risqués leur vie, pour extraire de l’or.
- solution 4 : L’utilisation des plantes pour extraire du métal précieux à partir du sol.
Appelé phytomining, certains scientifiques utilisent une technique d’extraction de l’or à travers les plantes. En effet, certains scientifiques internationaux ont découvert, que certaines plantes naturelles utilisent leurs racines pour extraire les métaux lourds. Les métaux tels que le zinc, nickel, cadmium, or se retrouvent dans les racines, les feuilles ou les pousses. Pendant longtemps, les scientifiques ont étudié ces plantes hyperaccumulateurs pour lutter contre la pollution. Vous pouvez lire dans mon article ” purifier les eaux contaminées, enjeu et solutions alternatives.” Cet article montre comment on utilise les plantes pour purifier l’eau.
Processus phytomining – Extraire de l’or avec les plantesChris Anderson, un géochimiste de l’environnement et expert en phytomining d’or, à l’Université Massey en Nouvelle-Zélande. Il y a 15 ans, Chris Anderson a démontré qu’il était possible d’obtenir des plantes de moutarde pour aspirer l’or des sols.
Comment fonctionne technologie ?
Chris Anderson explique qu’il faut trouver une plante à croissance rapide avec beaucoup de masses de verdure hors-sol, comme la moutarde, le tournesol, ou le tabac. Ensuite, il faut les planter dans le sol où il y a de l’or. Lorsque la plante transpire, il prend l’eau de l’or du sol, qui s’accumule dans sa biomasse, se pose sur les minuscules pores de ces feuilles. Puis, on récolte les plantes. Anderson dit qu’obtenir l’or des plantes est la partie la plus facile. L’or dans les plantes est des nanoparticules. Les nanoparticules d’or peuvent être un grand potentiel pour l’industrie chimique, car il est utilisé comme catalyseurs pour des réactions chimiques.
L’utilisation du phytomining, de l’or ne pourra jamais prendre la place de l’exploitation minière artisanale. Anderson dit. “La valeur de celui-ci est dans la remise en état des sites miniers pollués », a-t-il ajouté.
« Si nous pouvons générer des revenus par le recadrage or, tandis que l’assainissement des sols, alors que c’est un bon résultat”, a déclaré Anderson, qui travaille actuellement avec des chercheurs de l’Indonésie pour développer un système durable pour les mineurs artisanaux d’or à petite échelle.
Le cas de l’eucalyptus :
Des scientifiques australiens ont découvert que l’eucalyptus ont découvert des particules d’or dans le bois de l’ eucalyptus. Les chercheurs ont entrepris une étude pour percer le mystère de cet arbre. Ils ont attentivement étudié les feuilles, les brindilles et l’écorce d’eucalyptus. l’eucalyptus est un arbre de 10 mètres de haut maximum, se trouvant au sud et à l’ouest de l’Australie. À travers leur étude, les chercheurs ont su qu’il y avait des anciennes explorations dans ces endroits. Une analyse aux rayons X révèle la présence de particules d’or d’environ 8 microns (millionièmes de mètre) dans les cellules de l’eucalyptus. Les expériences ont révélé que ces particules ont été absorbées par les racines des arbres, avant d’être transportées vers les feuilles où les concentrations sont plus élevées. Les recherches dévoilent que l’eucalyptus est capable d’aller chercher de l’or à plus de 35 mètres de profondeur alors qu’ils sont à la recherche d’eau, lors des périodes sèche.
“Nous avons été étonnés de la capacité des eucalyptus à remonter de l’or sur un chemin qui fait l’équivalent d’un immeuble de dix étages”, explique Melvyn Lintern, géochimiste au Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization, en Australie cité par LiveScience.
Mais, la quantité d’or présente dans l’eucalyptus est extrêmement faible. Il faudrait 500 eucalyptus, se développant au-dessus d’un dépôt d’or, afin de récolter beaucoup d’or. Le scientifique explique que les eucalyptus pourraient servir de repère. Ils pourraient être utilisés pour identifier les endroits où sont situés les dépôts d’or, la profondeur par les mineurs. Melvyn Lintern explique que ce serait un moyen d’éviter de perdre du temps, de l’argent et des ressources humaines à chasser le précieux métal sur de vastes zones. Depuis plus de 10 ans, les découvertes de nouveaux dépôts d’or ont chuté de 45 %.
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- Solution 5 : Purifier les eaux contaminées de l’industrie aurifère
Les exploitations minières sont responsables de beaucoup de désagréments pour la planète. Il existe différentes solutions alternatives pour purifier les eaux contaminées. N’hésitez pas à lire l’article sur ” purifier les eaux contaminées, enjeu et solutions alternatives. “
L’or est un métal, convoité à la fois par l’industrie luxe, mais aussi par le secteur électronique. Le recyclage peut être une solution pour récupérer des métaux précieux. Nous traiterons bientôt ce sujet. Quel est l’enjeu du recyclage ? Où se trouve l’or dans le secteur électronique ? Comment récupérer de l’or dans un téléphone portable, pc ou autres ? N’hésitez pas à lire notre article sur le recyclage des terres rares “ la ruée vers les terres rares : enjeux, solutions alternatives, Afrique “
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