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18 choses à savoir sur le bassiste camerounais Richard Bona

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18 choses à savoir sur le bassiste camerounais Richard Bona

Richard Bona de son vrai nom Bona Pinder Yayumayalolo est un chanteur et bassiste camerounais exceptionnel. C’est un artiste de jazz et de world music. Il est né le 28 octobre 1967 à Minta dans un petit village au Cameroun, dans le département de Haute-Sanaga. 

  • 1/ Il vient d’une famille de musiciens. Son grand-père était chanteur et percussionniste. Et sa mère était également chanteuse.
  • 2/ Depuis qu’il est enfant. Il ne vit que pour la musique et le chant. Il a été initié au balafon dès ses 3 ans, et se produit plusieurs fois par semaine avec l’orchestre de l’église de Minta jusqu’à l’âge de 10 ans.
  • 3/ Multi-instrumentiste, il fabrique lui-même ses propres instruments. Il utilise des carcasses de tortues pour fabriquer ses flûtes et ses guitares. Il apprend toutes ses lignes de basse et s’en construit une en utilisant en guise de cordes des freins de bicyclette. Et il réussissait à en tirer des sons corrects en se bousillant les doigts.
  • 4/Durant son enfance, Richard Bona découvre la basse par l’intermédiaire de musiciens africains comme Jean Dikoto et Vicky Edimo.
  • 5/ En 1980, il monte son premier orchestre pour un club de jazz de Douala tenu par un Français. Le propriétaire lui fait découvrir le jazz et notamment Jacob Pastorius. Après avoir écouté Jacob, il décide de jouer de la basse.
  • 6/ Richard Bona chante en douala, sa langue maternelle, au Cameroun. “Un douala ancien », nuance-t-il. Celui-ci lui a été transmis par son arrière-grand-père et peu de Camerounais le parlent.
  • 7/ À 22 ans, il émigre en Allemagne pendant 2 mois où il s’inscrit au conservatoire pour avoir les bases nécessaires à la lecture de la musique, puis arrive en France, pour suivre des études de musique. 
  • 8/ Il joue alors régulièrement dans des clubs de jazz et se produit aux côtés de Jacques Higelin, Didier Lockwood, Manu Dibango, Salif Keita, Francis Lassus, etc.
  • 9/ En 1995, il se voit refuser la prolongation de son titre de séjour et il est contraint de quitter le territoire français. Il repartira au Cameroun. Mais Harry Belafonte ira le chercher pour le faire jouer dans son orchestre. C’est ainsi qu’il s’établit à New York, aux Etats-Unis.
  • 10/ Dans la même année, il ouvre un club de jazz “le Club Bonafide” sur Manhattan. Son club est ouvert tous les soirs sauf le lundi, avec des master class gratuites le ­dimanche pour les enfants.
  • 11/ Aux Etats-Unis, ils jouent avec Harry Belafonte, pour lequel il sera son directeur musical.
  • 12/ À New York, il devient le bassiste en vue. Tout le monde le réclame. Artiste du monde, il se glisse dans l’univers de chacune des stars qu’il accompagne. Il travaille avec George Benson, Paul Simon, Chaka Khan, Chick Corea, Bobby McFerrin, Joe Zawinul. Il écume les boîtes de jazz, et travaille avec des artistes comme Larry Coryell, Michael et Randy Brecker, Pat Metheny, Mike Mainieri, Mike Stern, Steve Gadd, Russell Malone, le batteur et percussionniste d’origine indienne Trilok Gurtu ou encore Joe Zawinul. Richard Bona joue également avec le guitariste béninois Lionel Loueke et au sein du groupe Soulgrass du saxophoniste Bill Evans.
  • 13/ En 2004, il est récompensé aux Victoires du jazz dans la catégorie Artiste ou formation international (e) de l’année. L’année suivante, son album Tikiaux sonorités latines est nommé aux Grammy Awards. 
  • 14/ En 2008, il prend la nationalité américaine et pour la première fois vote à l’élection présidentielle. Dans la même année, il ouvre un nouveau club-restaurant et s’agrandit. 
  • 15/ Le manager de Richard Bona est Quincy Jones.
  • 16/ En 2012, il reçoit le Grand Prix jazz de la Sacem pour “Bonafied”
  • 17/ En 2016, il donnera 115 concerts à travers le monde. Mais, il n’en donnera aucun dans son pays natal, car il n’est pas retourné là-bas depuis 2012.
  • 18/ C’est un entrepreneur ultra actif. Il est patron de boîte de jazz, producteur de café brésilien et possède sa propre marque. Il fait plein d’autres choses en dehors de la musique. Il justifie sa fièvre entrepreneuriale par son désir de continuer à faire de la musique par plaisir, sans pression, sans le stress des ventes d’album. Il se sent délivrer du diktat des maisons de disques.

N’hésitez pas nous partager vos anecdotes sur Richard Bona ! On reste à votre écoute.

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Tags : Richard Bona
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