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Bring Back Our Girls « Ramenez-nous nos filles»

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Liberté, fraternité, égalité sont des mots qui résonnent dans le monde entier. Après les attaques terroristes en France, des millions de personnes ont marché pour la liberté. Mais, n’oublions pas que plus de 200 filles sont prisonnières dans les mains de Boko Haram. Nous crions tous en cœur Bring Back Our Girls « Ramenez-nous nos filles.» Des filles innocentes, qu’on prive de liberté, d’égalité et de fraternité. Des filles innocentes auxquelles on enlève le droit d’aller à l’école et d’étudier en paix. Des filles innocentes qu’on viole, vend comme des animaux, torture et s’en sert comme bombe humaine. Le monde ne doit pas rester ignorant face à cet état fait. Comment, pouvons-nous dormir tranquille face à la souffrance de ces pauvres enfants.
Des familles entières au Nigeria vivent dans le malheur et dans la souffrance. Ils prient et supplient le gouvernement Nigérian de leur venir à l’aide. Mais, tout le monde a peur. Certains soldats refusent même d’aller se battre contre Boko Haram. Où est la marche internationale pour défendre ses pauvres filles qui sont dans les mains de barbares comme Boko Haram. Oui, dans les mains de barbares, qui marchent sur la liberté, tuent des enseignants et oppriment les plus faibles.
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Retour sur le kidnapping des 200 lycéennes

Tout a commencé, le 14 avril 2014, vers 23 heures, la secte de Boko Haram a kidnappé plus de 200 lycéennes âgées de 12 à 17 ans, dans leur lycée de Chibok, dans l’Etat de Borno au nord-est du Nigeria. Pendant qu’elles dormaient, des hommes armés, habillés en uniformes militaires, sont entrés dans l’établissement. Ils ont cassé et incendié tout sur leurs passages et ont obligé les jeunes lycéennes à monter dans des camions en direction de la forêt de Sambisa.
Courageuses, certaines lycéennes sautent du camion et réussissent à échapper à leurs ravisseurs. Elles préfèrent mourir plutôt que d’être dans les mains de ces combattants et courent dans la brousse à toute allure.

Amina Sawok et Thabita Walse déclarent au journal Sunday Punch : « Ils sont entrés dans notre école et nous ont fait croire qu’ils étaient des soldats. Ils portaient des uniformes militaires. Quand nous avons découvert la vérité, il était trop tard et nous ne pouvions plus faire grand-chose. Ils criaient, ils étaient grossiers. C’est pourquoi nous avons compris que c’était des insurgés. Puis, ils se sont mis à tirer et ont mis le feu à notre école. Notre véhicule a eu un problème et ils ont dû s’arrêter. J’en ai profité avec quelques autres filles pour courir et nous cacher sous des buissons. Je vais bien et je suis très solide physiquement. Mon seul problème est que des amies à moi restent aux mains des terroristes. »
Kuma Ishaku, une rescapée de 18 ans explique : ” Ils ont dit : si vous voulez mourir, asseyez-vous ici. Nous vous tuerons. Si vous ne voulez pas mourir, montez dans ces camions.”
Joy Bishara, une lycéenne de 18 ans, témoigne qu’au moment de l’enlèvement, les ravisseurs hurlaient : “Nous allons brûler votre école. Vous ne devez plus aller à l’école. Vous devez aller à l’école islamique.” Et elle ajoute : “Ils criaient “Allah akbar!” (“Dieu est le plus grand !”)” 

Voici les noms et photos des lycéennes enlevées par Boko Haram.

 

 

Qui est Boko Haram ? Que veut-il réellement ?

Au départ, la secte de Boko haram est un mouvement religieux contestataire au Nigeria. Il a été crée en 2003 par Mohamed Yusuf. À sa mort lors d’un raid, la secte est dirigée par Abu Muhammad Abubakar Bin Muhammad. Le nom Boko Haram signifie en haoussa « l’éducation occidentale est un péché. »
Profitant de la misère des gens et des problèmes de la société, ils attirent de nombreux fidèles dans ses rangs. Ils obtiennent de nombreux dons de ses fidèles, et de responsables politiques du Nord du Nigeria ainsi que d’Al-Quaida. À partir de 2009, la secte de Boko haram rentre dans le terrorisme et revendique plus de cent soixante-quatre attentats meurtriers et braquages au Nigeria.  Ils tuent de nombreux Nigérians. Ils brûlent des villages entiers, kidnappent des femmes et des enfants, tuent les hommes et provoquent un véritable cahot autour d’eux. Par peur de mourir, la population fuit en grand nombre au Tchad, au Niger (1500 personnes) et au Cameroun (12 400 personnes).
Mais que veut-il réellement ? Comment cet homme peut se décréter musulman et tuer de nombreux confrères à lui. Boko haram veut comme le mouvement des talibans afghans l’application de la charia au Nigeria.
Voici quelques-unes de leurs revendications :

  • Boko haram est contre l’anti occidentalisme.
  • Il souhaite que tout le monde se convertisse à la religion musulmane et veut l’application stricte de la charia.
  • Il est contre l’éducation occidentale. Il la voit comme une menace pour la culture islamique. Ils n’hésitent pas à assassiner des enseignants et kidnapper des enfants pour les déscolariser.
  • Il condamne avec fermeté la mixité des sexes, l’utilisation du calendrier grégorien, la pratique du sport. Eh oui, chez Boko Haram, le football est bannit. Il pense que ça éloigne les gens de la religion et corrompt leurs valeurs.
  • Il recommande à ses partisans de ne plus fréquenter les écoles d’inspirations occidentales et les écoles publiques nigérianes issues du système colonial britannique.
  • Il ordonne à ses partisans de se marier entre eux. Ils enlèvent des jeunes filles et les forcent à se marier avec ses hommes.
  • Pour cette secte, toutes les femmes doivent être voilées. Elles doivent arrêter l’école, se marier et enfanter. Il a une vision très réductrice du rôle de la femme.

Le témoignage d’une élève d’école secondaire âgée de 19 ans a déclaré que les combattants de Boko Haram ont crié : « Ah ! Voici les personnes que nous cherchons. Vous êtes les filles à la tête dure qui s’entêtent à aller à l’école alors que nous avons dit “boko” est “haram”. Nous allons vous tuer ici aujourd’hui. »
Après l’enlèvement des 200 lycéennes, il n’hésita pas le 5 mai à se vanter de son acte abject en déclarant : « J’ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d’Allah. Il y a un marché où ils vendent les êtres humains […] J’ai dit que l’éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter (l’école) et vous marier. […] Une fille de 12 ans, je la donnerais en mariage, même une fille de 9 ans, je le ferais. »

Boko Haram est sans foi, ni loi. Il s’attaque au gouvernement, aux militaires, aux chrétiens et à ses frères musulmans qui ne respectent pas la charia. Il s’est fait connaître en France, suite à l’enlèvement de la famille française Moulin-Fournier au Cameroun et à l’enlèvement des 200 lycéennes.

Bring Back Our Girls « Ramenez-nous nos filles»

Ces jeunes lycéennes vivent un véritable calvaire dans les mains de Boko Haram. On les détruit physiquement et psychologiquement.

  • Forcer à se convertir et se marier

Elles sont traitées en esclave. Dans une vidéo, on voit 130 jeunes filles voilées, habillées de hijabs noirs, obliger à réciter des versets du coran. Le leader Shekau se vante de son acte, avec un sourire narquois et exige la libération de prisonnier contre les jeunes lycéennes. Il affirme que les jeunes filles ont été converties à l’Islam et mariée de force.
Une lycéenne raconte avoir été menacée de mort, une corde autour du cou, jusqu’à ce qu’elle accepte de se convertir à l’islam. Une autre jeune fille, âgée de 15 ans, dit que quand elle s’est plainte d’être trop jeune pour se marier, un des commandants lui a rétorqué que sa fille de cinq ans avait été mariée l’année précédente. 

  • Violer et menacer de mort

Une rescapée parle de viols et de menaces de mort. Elle raconte qu’on l’a forcé à cuisiner et à nettoyer pour d’autres femmes qui avaient droit à un traitement de faveur « à cause de leur beauté ».
Godiya Simon, une Nigériane de 17 ans explique qu’ils n’étaient pas violents avec elle au début. On l’obligeait à faire à manger aux hommes du camp. Lorsqu’elle demandait d’aller faire ses besoins, les hommes de Boko Haram refusaient.
Selon l’organisation Human Rights Watch, beaucoup de ces femmes et jeunes-filles servent d’objets sexuels par leurs ravisseurs. On les enlève toute dignité avec des travaux forcés et des viols à répétition.

  • Utiliser comme bombe humaine ou bouclier

Ils utilisent ces jeunes enfants en première ligne comme bouclier. Il a forcé une fillette de 10 ans à porter une ceinture d’explosifs autour de la taille et l’a fait exploser au marché de Maiduguri, au nord du Nigeria. Cet attentat-suicide a causé la mort de 20 personnes dont la fillette de 10 ans.

Une jeune fille de 19 ans qui a réussi à s’échapper explique à l’organisation Human Rights Watch : « On m’a demandé de porter les munitions et de m’allonger dans l’herbe pendant qu’ils se battaient. Ils venaient s’approvisionner en munitions, au cours de la journée, alors que les combats se poursuivaient » a-t-elle raconté. « Quand les forces de sécurité sont arrivées sur place et qu’elles se sont mises à nous tirer dessus, je suis tombée par terre, de peur. Les insurgés m’ont alors trainé sur le sol, en s’enfuyant vers le camp ». 
Une autre raconte avoir aussi reçu l’ordre d’égorger un des membres d’une milice privée capturé par Boko Haram, à l’aide d’un couteau. Elle explique : « Je tremblais, horrifiée, et je n’ai pas pu le faire. La femme du chef du camp a alors pris le couteau et elle l’a tué. »

L’organisation Human Rights Watch déclare que plus de 500 femmes et jeunes filles ont été enlevées, depuis 2009, par Boko Haram.

L’espoir est au rendez-vous

Malgré tout, il faut garder espoir et continuer à prier et espérer que toutes les prisonnières soient libérées. Les familles de ces enfants doivent avoir la foi. Lors du kidnapping, quatre lycéennes ont réussi à s’échapper aux mains de ses terroristes. Lors d’attaques du groupe de Boko Haram, 63 à 68 femmes et jeunes filles se sont évadées en profitant de l’absence de leurs kidnappeurs.
De nombreuses célébrités et personnalités du monde entier soutiennent les jeunes filles pour sensibiliser les gens en portant la pancarte « Bring Back Our Girls. » Nous pouvons citer Michelle Obama, Malala Yousafzai, Amy Poehler, Puff Daddy, Eva Longoria, Emma Watson, The rock, Usher, etc.

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Un représentant des milices locales de l’Etat de Borno confirme que plusieurs jeunes filles se sont échapées et déclare : «  Elles ont eu ce geste courageux au moment où leurs ravisseurs se sont absentés pour mener une opération. »
On peut citer les noms de jeunes filles sauvées comme Amina Sawok, Thabita Walse, Kuma Ishaku (18 ans), Joy Bishara (18 ans), Godiya Simon (17 ans) et pleins d’autres encore.

En effet, pour échapper au groupe Boko Haram, la jeune lycéenne Joy bishara affirme : « Oui, oui, j’ai couru à travers la brousse. Je ne savais pas où j’allais. Je pense qu’ils allaient me tuer. Il nous disait, ‘nous vous tuerons. »

Godiya Simon et trois de ses amies, ont réussit à échapper aux mains des hommes de Boko Haram en s’enfuyant pendant qu’ils mangeaient. Elles ont vagabondé avant d’être recueillit par des villageois.
bring back our girls (2)Beaucoup des filles qui se sont échappées, se sont rendues à Maiduguri pour identifier les autres prisonnières encore détenues.
Les familles de victimes ne cessent de manifester au Nigéria en criant « bring back our girls ». Ils n’hésitent pas à manifester devant la présidence pour montrer qu’ils sont toujours actifs et qu’ils veulent que leurs filles reviennent.
Enoch Marck, le chef du conseil des anciens de Chibok, dont la fille et la nièce ont été kidnappées raconte :

« Au début, nous étions très optimistes, nous pensions que nos filles allaient être retrouvées et sauvées en quelques jours (…) mais cet espoir a diminué de jour en jour. »
« A un certain moment nous avons même envisagé des rites funéraires pour les filles, selon nos traditions », a-t-il ajouté.
Le jour où les familles apprennent qu’une jeune fille a pu s’échapper au bout de neuf mois, ils reprennent espoir. Ils se disent : « Si cette fille a pu retrouver la liberté au bout de neuf mois (…) nous ne perdons pas espoir que nos filles soient libérées un jour », cela « nous a redonné espoir et patience » et « nous sommes prêts à attendre six ans, même, que nos filles reviennent parmi nous. »

Les familles souhaitent que le gouvernement fasse tout pour libérer leurs filles. Beaucoup d’entre eux restent dans la tristesse, l’angoisse et la douleur en attendant le retour de leurs enfants.

Une maman déclare : « Je ne perds pas espoir de pouvoir serrer un jour ma fille dans mes bras. »

La liberté est un don de Dieu. Beaucoup de gens sont morts pour que nous soyons libres dans ce monde. En ces temps difficiles, il faut être reconnaissant d’avoir la chance d’être allé à l’école et de vivre dans un climat de paix. L’histoire tragique de ces jeunes filles montre le danger des religions, quand elles sont pratiquées par des fanatiques, qui n’agissent SUREMENT PAS AU NOM DE DIEU. Car Dieu est amour et souhaite le bonheur de tous. Il est le seul à agir en son nom et n’a besoin de personne pour cela. Remerciez le ciel pour les bienfaits que vous avez et vivez en paix les uns les autres. Ne vous laissez pas entraîner ou corrompre par des gourous menteurs et perfides et faites attention aux autres !

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3 commentaires

  1. Bonsoir, juste pour vous dire qu’on doit se battre plus prier et remercier tout les jours d’être en vie et de pouvoir rire pleurer etc…. pauvres gosses qu’il soit punit cette organisation maléfique de Boko Haram. Manifestons-tous pour la libération de ces filles !

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