Les collines de Tsodilo au Botswana : un lieu d’évasion artistique et archéologique

Pour les amoureux des voyages, de la culture et de l’art, Afroculture.net vous emmène à la découverte des collines de Tsodilo au nord-ouest du Botswana en Afrique australe.

C’est quoi les collines de Tsodilo ?

Les collines de Tsodilo sont un site archéologique spectaculaire, magnétique et très spirituel. De couleur cuivre, se levant brusquement, elles impressionnent et séduisent de nombreux voyageurs, car elles vous plongent tout droit en antiquité. Elles sont considérées comme le berceau de l’art rupestre en Afrique.

Avec ses peintures rupestres, sa paroi de couleur cuivre, Tsodilo est un lieu mystique où règnent les esprits des ancêtres de la tribu San et Hambukushu. Ces deux peuples ont occupé les collines de Tsodilo pendant plus de 200 ans. En 2002, Tsodilo est déclarée site du patrimoine mondial de l’Unesco, en raison de son importance historique et culturel exceptionnel.

Les découvertes archéologiques

Les différentes recherches archéologiques affirment que Tsodilo était habité pendant les 100 000 dernières années. On le considère comme le site historique le plus ancien du monde. Les chercheurs ont découvert des os sculptés, des outils en pierre, des perles de verre et de coquillage, des poteries datant de 90 000 ans.

Qui étaient les Tsodilo ?
Les premiers Tsodilo, appelés Divuyu, étaient des Bantous. Les recherches affirment que les Bantous (venant d’Afrique centrale) ont vécu dans les collines de Tsodilo pendant plus de 1000 ans. C’étaient des éleveurs qui vivaient sur les plateaux. Ils négociaient des bijoux de cuivre du Congo, coquillages de l’Atlantique et perles de verre en échange des fourrures.

Des peintures incroyables
De nombreux amateurs d’art et amoureux de la culture se bousculent pour découvrir plus de 4 500 peintures rupestres sur les murs de ses collines. On y observe des animaux, des scènes de danse, de chasse, des rituels. Les peintures les plus célèbres sont « les polychromies rhinocéros et le panneau Eland, situé sur une falaise qui surplombe la flambée du désert africain ». On trouve des dessins schématiques, aux motifs géométriques sur les collines de Tsodilo.