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L’iboga : une plante qui combat l’addiction à la nicotine, l’alcool, l’héroïne

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 Avez-vous entendu parler de la plante traditionnelle l’iboga ? L’iboga est une plante extraordinaire qui combat l’addiction à la nicotine, l’alcool, l’héroïne  la cocaïne et la méthadone. Elle lutte et permet à de nombreuses personnes dans le monde de se libérer de leurs addictions qui leur gâchent la vie. 

L’iboga : une plante qui combat l’addiction à la nicotine, l’alcool, l’héroïne

L’iboga, c’est quoi ? D’ où vient-il ?

L'iboga - tabernanthe iboga l'iboga arbuste

L’iboga (Tabernanthe iboga) est une plante traditionnelle originaire des forêts et savane du Gabon, du sud du Cameroun, du Congo et de la Guinée équatoriale. L’iboga est un arbuste de la famille des apocynacées que l’on retrouve dans les forêts équatoriales d’Afrique. Cette plante est aussi appelée Eboga, Eroga ou Eboka. 
On trouve cette plante au Gabon, Cameroun et au Congo.
Dans le  genre tabernanthe, il y a deux espèces le tabernanthe iboga et le tabernanthe manii qui ont une douzaine d’alcaloides, notament l’ibogaïne. Ces alcaloïdes sont situés dans l’écorce de la racine du iboga.
 L’ibogaïne est célèbre car elle permet de lutter contre les addictions à la nicotine, l’alcool, l’héroïne, la cocaïne et la méthadone. On extrait l’ ibogaïne à partir de la racine de la Tabernanthe iboga.
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Description de l’iboga

  • Elle fait partie de la famille des apocynacées
  • Il y a deux espèces Tabernanthe iboga et Tabernanthe manii.
  • C’est un arbuste qui peut mesurer 1.5 à 2 m. Mais, elle peut atteindre 6 à 10 m de haut dans de bonnes conditions.
  • L’iboga (Tabernanthe iboga) produit des fleurs jaunes et roses poussant en groupes de 5 à 12. Ces fleurs donnent des fruits de forme ovale ou ronde qui sont, avant la floraison de couleur vert, puis deviennent oranges. Les feuilles de l’iboga sont petites.
  • On récupère l’ibogaïne dans l’écorce de la racine de l’iboga. L’ibogaïne  produit des effets hallucinogènes à fortes doses.
  • Le tabernanthe iboga se trouve dans les forêts équatoriales et tropicales d’Afrique. À 15°C , l’iboga cesse de pousser. Et, à 10°C, il perd ses feuilles. 
  • Préparation de l’iboga : la racine fraiche ou séchée est avalée après une macération dans du vin de palme. La dose est d’environ 10g de poudre de racine sèche. Les pygmées ou population indigène mâchent l’écorce de la racine pour rester immobile et alerte pendant la chasse ou pendant leurs rites ancestrales.
  • Les gorilles et les sangliers mangent les racines de l’iboga.

Vous trouverez ci-dessous des photos détaillées de l’iboga :
 

tabernanthe_iboga_leaf1 Les feuilles de l'iboga - tabernanthe iboga.jpg 2 Les feuilles de l'iboga - tabernanthe iboga
Les feuilles de l’iboga
tabernanthe_iboga_flower__i2012e0443_disp Les fleurs de l'iboga - tabernanthe_iboga_flower__i2010e0547_disp les fleurs de l'iboga - tabernanthe iboga
    Les fleurs de l’iboga
Le fruit de l'iboga -Tabernanthe iboga Le fruit et les graines de l'iboga - tabernanthe_iboga_fruit and seeds tabernanthe_iboga_bail -fruit
    Les fruits
les racines de l'iboga - les alcaloides tabernanthe iboga rootbark tabernanthe_iboga rootbark and extract
    Les racines et écorce
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    Les graines

 

 Quels sont les avantages de l’iboga ?

L’ ibogaïne extrait de la racine de liboga, permet de combattre la dépendance aux drogues. Elle est très efficace pour lutter contre les addictions à la nicotine, l’alcool, l’héroïne, la cocaïne et la méthadone. Cette plante possède des pouvoirs de guérisons extraordinaire.

Les traitements par l’ibogaine sont devenues une solution alternative pour se soigner face aux addictions.

De plus, de nouvelles propriétés ont été mit en évidence. Liboga aide le cerveau à se réorganiser et les voies nerveuses à se régénérer en libérant de la neurotrophine.
 
Attention :  Il faut faire attention aux doses d’iboga que l’on prend. L’iboga a un effet hallucinogène. Elle nécessite un suivi médical. On ne s’amuse pas avec.
 

L’utilisation de l’ibogaine dans la médecine traditionnelle et occidentale.  

  • L’ibogaine dans la médecine traditionnelle

 Depuis très longtemps, les Pygmées utilisent la racine d’iboga. Elle a un usage plus traditionnel dans les sociétés africaines. C’est-à-dire, on fait appel à cette plante pour soigner, mais aussi à des fins curatives, physiologiques et psychologiques.
Le culte Bwiti des Mitsogo du Gabon, des Fangs du Nord Gabon et du Cameroun pratiquent la culture de leurs ancêtres en faisant appel à l’iboga dans leurs rites d’initiation.  Pour eux, l’iboga est l’arbre de connaissance dont parle la bible. Un bois sacré au pouvoir inestimable.  Les guerriers et les chasseurs de ces tribus consommaient de l’ibogaïne pour lutter contre la fatigue. D’autres l’utilisaient pour rentrer en contact avec l’esprit de leurs ancêtres. Pendant les fêtes collectives, les danseurs prenaient cette plante comme un stimulant.
Le président du Gabon Léon Mba était un membre du culte Bwiti et défendait cette pratique auprès des administrations coloniales françaises.
 

  •  L’ibogaine dans les sociétés occidentales

 Histoire & chronologie de l’iboga
Dans les sociétés occidentales, de nombreux chercheurs du monde entier font des recherches sur l’iboga. Ils s’intéressent plus particulièrement à ces facultés pour interrompre les addictions à l’héroïne, la cocaïne, la méthadone, l’alcool, la nicotine.

Date Histoire
1864 La première description de T. iboga est publié. Un échantillon est amené à la France du Gabon. Une description publiée de l’usage cérémoniel de T. iboga au Gabon apparaît en 1885. En 1889, on l’appelle Tabernanthe iboga.
1901 L’ibogaïne est isolé et cristallisé à partir de T. écorce de la racine de l’iboga.
1901-1905 L’ibogaïne est isolé et cristallisé à partir de T. écorce de la racine de l’iboga.
1939-1970 L’ibogaïne est vendu en France Lambaréné, un “stimulant neuromusculaire,” en comprimés de 8 mg, recommandée pour les indications qui incluent la fatigue, la dépression, et la récupération d’une maladie infectieuse.
1955 Harris Isbell administre des doses de l’ibogaïne jusqu’à 300 mg à huit morphinomanes déjà detoxifies au Centre de recherche en toxicomanie des États-Unis à Lexington, Kentucky.
1957 La description de la structure chimique de l’ibogaïne définitif est publié. La synthèse totale de l’ibogaïne est rapportée en 1965.
1960 Dans les années soixante, LeoZeff, un psychologue et Claudia Naranjo, un psychiatre vont soigner plus de 700 patients avec l’ibogaine. Pour eux, l’iboga est une plante très efficace dans les traitements des maladies psychiatriques.
1962-1963 Aux États-Unis, Howard Lotsof, un jeune toxicomane de dix-neuf ans, administre l’ibogaïne (environ 500 mg) à 6 de ces compagnons. Après 36 heures, Howard et ses compagnons, accros à l’l’héroïne ou à la cocaïne, ont pu interrompre leurs addictions. Depuis ce jous, il a été totalement convaincu par les vertus de l’iboga et va se battre pour la mettre en lumière. Lorsqu’il reçoit encore de l’ibogaïne, il administre à 19 personnes dont 7 étaient des toxicomanes. 5 d’entre eux arrêtèrent leurs dépendances, sans ressentir de manque, pendant au moins 6 [huge_it_video_player id=”35″]
1967-1970 L’Assemblée mondiale de la santé classe l’ibogaïne avec les hallucinogènes et les stimulants comme une «substance susceptible de causer la dépendance ou de mettre en danger la santé humaine.” La Food and Drug Administration américaine (FDA) attribue la classification de l’annexe de l’ibogaïne I. Le Comité international olympique ne fait qu’interdire l’ibogaïne comme agent de dopage potentiel. Les ventes de Lambaréné cessent en France.
1969 Dr Claudio Naranjo, psychiatre, reçoit un brevet français pour l’utilisation psychothérapeutique de l’ibogaïne à une dose de 4 à 5 mg / kg.
1985 Howard Lotsof reçoit un brevet américain pour l’utilisation de l’ibogaïne en retrait opiacés. D’autres brevets suivre les indications de la dépendance à la cocaïne et d’autres stimulants, l’alcool, la nicotine et polytoxicomanie.
  Le docteur Dzoljic, avec son petit échantillon d’ibogaïne testa ses effets sur des rats dépendant à la morphine. Les résultats furent très convaincants.  Suite à cette information, le docteur Stanley Glick de l’”Albany Medical College” se mit à faire des recherches sur l’ibogaïne. Dans une publication, il souligne que l’ibogaïne réduit le manque à la morphine en annulant certains effets de la morphine et de la cocaïne dans le cerveau.“Lorsque j’ai entendu parler de l’ibogaïne, je suis devenu très curieux, et sceptique. Et plus j’ai fait des expériences, plus cela est devenu intéressant”, confie Stanley Glick, professeur et directeur de recherche au Centre de neuropharmacologie et de neurosciences à l’Albany Medical College à New York Beaucoup de chercheurs s’intéressent de près à l’ibogaïne. On peut citer le docteur Patricia Broderick “City Universty of New York” et le docteur Henry Sershen du ” Nathan Cline Institute” qui rejoignent le docteur stanley Glkick dans divers travaux sur l’iboga.
1988 Des chercheurs américains et néerlandais publions les premières conclusions suggestives de l’efficacité de l’ibogaïne dans des modèles animaux de la dépendance, y compris l’auto-administration réduite aux opiacés et de retrait, ainsi que diminué cocaïne auto-administration.
1989-1993 Les traitements sont effectués en dehors des milieux médicaux conventionnels aux Pays-Bas concernant la Coalition internationale des Addict Self-Help (iCash), néerlandais Addict Self Help (DASH), et NDA international.
1991 Sur la base de rapports de cas et des données précliniques suggérant une efficacité possible, Division du développement de médicaments NIDA (MDD) commence son projet de l’ibogaïne. Les principaux objectifs du projet de l’ibogaïne sont évaluation toxicologique préclinique et le développement d’un protocole humain.
Août 1993 Réunion du Groupe consultatif de la FDA, présidé par l’agent de révision médicale de Curtis Wright, est tenue pour examiner formellement Investigational New Drug Application déposée par le Dr Deborah Mash, professeur de neurologie à l’Université de Miami School of Medicine. L’agrément est donné pour des essais humains. Les niveaux de dosage ibogaïne approuvés sont 1, 2, et 5 mg / kg. La Phase I étude de titration commence Décembre 1993, mais l’activité est finalement suspendu en raison du manque de fonds.
Octobre 93- Décembre 94 Le National Institute on Drug Abuse (NIDA) détient un total de quatre phase I de développement réunions / II du protocole, qui comprennent des consultants externes. Le projet de protocole résultant appelle à l’administration unique ou des doses fixes de l’ibogaïne de 150 et 300 mg par rapport au placebo pour l’indication de la dépendance à la cocaïne.
1995 Réunion ibogaïne NIDA est tenu à Rockville, Maryland, présidé par le Directeur adjoint MDD, le Dr Frank Vocci. La possibilité de NIDA financer un procès de l’homme de l’efficacité de l’ibogaïne est considéré. Avis des représentants de l’industrie pharmaceutique sont principalement critique, et ont une influence importante dans la décision de ne pas financer le procès. NIDA termine son projet de l’ibogaïne, mais il ne continue à soutenir des recherches précliniques sur des alcaloïdes de l’iboga.
Mi 1990’s- 2001 Ibogaïne devient de plus en plus disponible dans d’autres milieux, en raison de l’absence d’approbation en Europe et aux Etats-Unis. Traitements de paramètres basés sur un modèle médical conventionnel sont menées au Panama en 1994 et 1995 et à Saint-Kitts, de 1996 à nos jours. Scènes informelles commencent aux États-Unis, la Slovénie, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, et la République tchèque. La liste de diffusion ibogaïne commence en 1997 et annonce une utilisation croissante de l’Internet dans la sous-culture médicale ibogaïne. 

De l’ibogaïne: Un examen par Kenneth R. Alper 
Publié dans l’ibogaïne: Actes de la première Conférence internationale (alcaloïdes, volume 56) Academic Press, 2001.

Les dernières études ont quant à elles mis en évidence de nouvelles propriétés importantes : l’iboga a des effets stimulants sur le métabolisme énergétique et, selon le professeur Dorit Ron en Israël, l’ibogaïne stimule la synthèse et la libération de neurotrophine, qui aide les voies nerveuses à se régénérer et le cerveau à se réorganiser.

Sources: www.myeboga.com

 Quelques témoignages sur l’iboga
Témoignages positifs :
De nombreux témoignages confirment les bienfaits de l’ibogaïne. Ces personnes assurent avoir été guéries par cette molécule. D’autres par contre n’ont pas eu la malchance. On va voir pourquoi ?
Roberto, 45 ans, un italien vivant à New-York souligne : “Ma vie a complètement changé, douze heures après mon traitement à l’ibogaïne, j’étais sevré de dix-sept ans d’addiction. C’était incroyable, je ne peux pas l’expliquer.” Depuis 7 ans, il est clean.
Eric, 37 ans, un français dit : “J’ai été sevré de trois ans de dépendance à la cocaïne en un week-end en 2004. Depuis, je n’ai jamais rechuté.”
Nicolas, ancien toxicomane, explique : “Mon sevrage a été immédiat. Alors qu’il m’était inimaginable de ne pas prendre de doses, car j’en étais à plusieurs grammes par jour.”
Témoignages malchanceux :
Daniel, dépendant depuis plus de trente ans à l’héroïne et à la cocaïne, explique : Pour moi, ça n’a pas marché.” Deux semaines après, il a recommencé à se droguer.
Pourquoi l’échec ? Prendre de l”ibogaïne nécessite un suivi thérapeutique et les malades ne doivent surtout pas recommencer à prendre des drogues, sinon cela ne sera pas efficace. Les malades doivent absolument changer leur style de vie. Les malades cardiaques ne doivent surtout pas mélanger l’iboga et la prise de drogues. De nombreux accidents mortels sont apparus dans ce cas-là.
De plus, il faut faire attention au dosage prescrit de l’iboga. Un dosage trop fort peut amener à la mort. (suivi médical obligatoire)

  • Avec un dosage faible et modéré  (10 à 50 mg): l”ibogaïne a des effets stimulants et euphorisants.
  • Avec un dosage plus élevé (qq 100 mg jusqu’à 1 g): elle amène à un état de transe avec des hallucinations  (visuelles et auditives). Cette phase se poursuit avec une longue phase de sommeil lorsque les effets sont partis.
  • Avec un dosage très fort : cela peut déclencher des convulsions, des paralysies ou même pire. (Attention, pour les personnes cardiaques)

Malheureusement l’iboga est interdit dans plusieurs pays notamment la France , les Etats-Unis, la Belgique, la Pologne, le Danemark et la Suisse. Elle est classée comme une drogue. Par contre, en Israël  Inde, Slovénie des essais cliniques sont menés avec l’accord du ministère de la Santé. Des centres de soins officiels sont ouverts au Panama, Brésil et au Mexique. Depuis 2009, la  Nouvelle-Zélande autorise la prescription médicale d’ibogaïne aux patients. Au Gabon, il y a des centres qui soignent les malades avec de l’ibogaïne.
 

L’industrie pharmaceutique est contre le traitement à l’ibogaïne, car il l’a juge pas assez rentable. Les entreprises pensent qu’elles ne peuvent pas gagner beaucoup d’argent dans le traitement à la toxicomanie. Et vous, que pensez-vous de l’ibogaïne ?  

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4 commentaires

    1. Vous trouvez cette plante au Gabon, Cameroun et au Congo. Le culte Bwiti du Gabon utilise régulièrement l’iboga. Et, il y a des centres qui aide les malades à se défaire de leurs addictions. N’utilisez pas cette plante sans consulter un médecin ! Il faut faire attention aux doses ! Elle est réservée aux personnes qui souffrent d’addictions.

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