Pagne Baoulé – tenue traditionnelle de Côte d’Ivoire
Originaire de Côte d’Ivoire, le pagne Baoulé est un tissu traditionnel héritier du royaume ashanti. Ces tissus sont très prisés pour leur qualité et leurs motifs colorés et éclatants.
Lors des grandes cérémonies et des moments importants, on porte des pagnes Baoulé. Par exemple, aux villages jumelés de Bomizambo et Bomi-kondéyaokro, les habitants se sont habillés avec le pagne traditionnel pour la cérémonie de pose d’une gerbe de fleurs sur le caveau de l’ancien Grand Chancelier de l’Ordre National de Côte d’Ivoire.
Fabrication du tissu traditionnel baoulé.
Avant l’introduction du tissage, les vêtements baoulé étaient faits d’écorce battue. Cette technique est encore pratiquée chez les Baoulé des villages des savanes du Centre. De larges bandes sont enlevées de certaines espèces d’arbres (le ficus) et battues ensuite à l’aide de battoirs en bois. Ces tissus servent maintenant de tapis de couchage.
Tissage du baoulé.
Pour fabriquer le pagne baoulé, le fil de coton est tissé en bandes étroites sur un métier manuel fait maison par le tisserand. Les bandes ainsi obtenues sont assemblées pour former un pagne de coton.
Habituellement, ce sont les hommes tisserands qui confectionnent le pagne. Ils ont acquit l’art du tissage baoulé de la part de leurs ancêtres. C’est un héritage culturel qui se transmet de génération en génération.
Dans la fabrication des bandes tissées, les réserves d’indigo en chaîne forment des motifs géométriques irréguliers. Il existe plus de 20 motifs traditionnels avec un nom particulier. La teinture des fils (généralement en indigo) se fait avec le procédé de réserve. Les baoulés réalisent aussi des tissus en Raphia.
L’homme arbore un pagne classique rectangulaire, qui a 14 bandes de toile de coton, cousues ensemble. (Chaque bande de 10 cm de large et de deux mètres de longueur.)
La femme s’habille avec un vêtement une pièce qui enveloppe ses reins sur un mètre sur deux.
Les pagnes baoulés se classent en 3 catégories :
1) Pagnes de grandes qualités.
On utilise, pour les confectionner, des fils de grande qualité en coton ou en soie. Leur réalisation est longue, pouvant aller jusqu’à un mois et demi. Autrefois, ces pagnes de grande valeur étaient réservés aux familles royales, aux chefs et aux notables. Par exemple, il y a le nonkanfian, le monin tchin N’gnon, le tokun sio wun, le betchibé-wu,l’awoulaba, etc.
2) Pagnes de qualité moyenne.
Les motifs sont peu compliqués et le temps de confection moins long (environ un mois). Ce sont les pkêta, fôvô, crazana, ahokpoua.
3) Pagnes à motifs simples.
De fils de qualité moyenne et dont le temps d’exécution ne dépasse guère deux semaines. Il y a awlinba takan, klahankan, kloualama, adjalédor, bénitiagnon, arami-N’diafa, wué-N’gna, PDCI RDA, atrémignon, ahokpona, la paix, etc.
Son entretien.
Le pagne Baoulé est facile à entretenir, car c’est un pagne assez lourd, qui dure et résiste à une utilisation répétée. Quand le pagne est sale, il suffit de le laver à sec à la machine.
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Alors, vous aimez ce style pagne !
La mode traditionnel magnifique
Il est classique et propre le tissu
A l’africaine
C’est trop beau les tenues que vous faites. Vous les vendez en France ?
Malheureusement, non !